D'autres morts nés vivent, mais sont socialement suicidés.

 

Géniteurs, enfanter ne fait pas d'un être un parent.
 
A toi le père, connu de tes maîtresses déjà marié,
Tu es passé maître dans l'art de répandre les graines.
De jupon en jupon tu danses et à la fin c'est de la liberté d'un bâtard que tu dispenses.
 
A toi, la mère; le siècle est atroce, 
le monstre est venu cogner à ton sanctuaire, tu l'as regardé, 
il est venu sans artifice, tu l'as reconnu et pourtant il est entré.
 
Il sème sa graine et c'est abominable, tu la laisses fleurir.
Mais on ne cultive pas avec l'espérance, si le ciel abrite des juges,
ce serait pour te priver, apporter à ton action toute la condamnation qu'elle mérite.  
 
L'aboutissement de cette honteuse expérience est catastrophique.

Châtié, le nouveau-né, la bâtarde, la folle vou
s saluera,
entourée par les nuisibles, des insectes, des mauvaises herbes, elle viendra porter à vos bras l'inconfort et l'humiliation. Séparée de la société, câlinée par la peur d'un suicide désiré, ce ne sera qu'une fois transportée par le leurre magique de la gnôle, qu'elle remarquera la gaieté que le vent viendra livrer à sa figure ravagée.


Je ne parle que d'une catégorie de morts nés vivants, mais qui sont socialement suicidés.
Oui il y a des êtres étranges angoissés par la société, diffusés avec joie par Vis ma vie and Co., ces gens s'en veulent de n'être pas comme les autres et s'enfoncent à chaque pensée, chaque respiration c'est une pensée négative qui vient et qui bloque.
Heureusement ou malheureusement, je ne sais pas trop comment le dire, mais croyez le ou pas, je suis persuadé que la faute n'est pas la leur.
 

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